Ordres de grandeur

Le voyage en avion, ça pollue énormément. Oui, mais combien ? Voici quelques chiffres clés et équivalences pour comprendre pourquoi on a tout intérêt à valoriser d’autres moyens de transport.

Ordres de grandeur :

En France, l’impact climatique de l’avion est 100 fois supérieur au TGV par passager. Un Lille - Marseille émettra ainsi 2,3 kg équivalent CO2 en TGV, contre 192 kg CO2e en avion.

Impact d'un trajet Lille - Marseille. Sources : datagir.ademe.fr

Éviter un aller & retour à Bali (Indonésie) c’est aussi puissant, pour le climat, que d’être végétarien·ne pendant 5 ans, car cela permet d’économiser 3,8 tonnes équivalent CO2.

Sources : Monimpacttransport, Ademe

Un aller-retour en avion à Bangkok ou Buenos Aires émet environ 3 tonnes équivalent CO2 par passager. soit exactement le “budget carbone annuel” dont chaque habitant disposera en 2030, selon le PNUE, si l’on souhaite limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.

Un trajet Paris - New York est presque aussi polluant qu’un an de chauffage (0,9 tonne équivalent CO2, contre 1 tonne équivalent C02 par personne, pour le chauffage)


Sources : Monimpacttransport, Ademe, Carbone 4, ecocalculateur

Chiffres clés de l’aérien

. L’aérien représente 41% de l’empreinte carbone du secteur touristique  [source : ADEME], alors même que ce mode de transport est utilisé par une minorité de personnes (plutôt aisées, diplômées et urbaines).

. Le transport aérien représente plus de 7% de l’empreinte carbone de la France
[source : B&L évolution].

. 1% de la population mondiale est responsable de 50% des émissions du secteur aérien [source : Transport & Environnement]

. En France, les vols de loisirs ont doublé entre 2008 et 2018 et sont la principale cause de la croissance du trafic en France [source EMP 2018].

. Hors vols professionnels, les Français.es prenaient l’avion tous les 4 ans en 2008. En 2018, c’est un vol tous les 2 ans en moyenne.